C'est super Alyam', même si moi, c'est plutôt les romans historiques. Tenez, je vais vous donner l'introduction plus le premier chapitre. J'espère que je n'ai pas fait trop de fautes.
Introduction
Blanche Carlay vit au Royaume du plus grand Roi de l'Europe: le Roi-Soleil. Mais la jouvencelle ne vit pas comme une noble damoiselle, mais a la vie d'une modeste paysanne. Pourtant, le hasard s'en mêle et elle va bientôt être témoin des complots d'une marquise.

Chapitre 1 - C'était il y a longtemps...

Je me revois encore dans cette vieille maison. J'y suis toujours attachée, et c'est souvent que j'y retourne. Les cochons se vautraient dans la boue, les poules caquetaient à fendre l'âme, et les vaches, enfermées dans un enclos, couvraient nos voix de leurs meuglements.
L'unique homme de la maison, Cléonce, était un fermier ivrogne, cul-de-jatte et dépensier, qui ne manquait aucune occasion de nous humilier, moi, Laure et Bérénice, celles que je considérais comme mes soeurs.
Celle que j'appelais maman nous demanda un jour de faire la glandée. On y alla, sautant dans les flaques, grimpant sur les arbres. Elles et moi nous amusions comme des folles. Les glands étaient beaux et luisants, et je me souviens avoir eu beaucoup d'orgueil ce jour-là.
Mes linges n'étaient pas beaux ni même propres, mais tâchés, crottés. Je ne connaissais que la toile poussiéreuse.
Je me rappelle que Laure avait de magnifiques cheveux auburn, lissses et longs, dont j'étais jalouse. Mais nous étions quittes, car elle m'enviait mes yeux bleus comme le ciel, en été. Je n'avais jamais vu la mer et ne pouvait la décrire.
Bérénice étaient moins belle. Sa chevelure était certes d'un blond étonnement propre, mais elle n'avait aucun éclat, et ses yeux étaient d'un noir agressif et daltoniens.
Ma mère était une femme forte. Ses rôles étaient multiples: elle devait préparer à manger, puiser l'eau au puits, nous confectionner des habits, s'occuper des bêtes, chercher du bois pour le feu et des herbes pour la soupe.
Je ne savais ni lire, ni écrire. C'est à huit ans qu'une vieille femme, au village, me l'apprit. Je me souviens très bien de l'émotion que j'ai eu en lisant ma première phrase.
Il y avait le vieux Gabriel qui vendait de mangnifiques tissus: velours, soie, lin, satin... Laure et moi, qui étions coquettes, venions souvent tâter ces linges soyeux.

Hello! C'est vraiment beau, petshounette♥. Vous connaissez déjà le premier chapitre de mon histoire, Blanche d'Hermeil, je poste le deuxième.

Chapitre 2 - Mes premiers pas dans le monde des adultes
La réalité me rattrapa. Dès mes onze ans, mes parents me déclarèrent:
-Blanche, il faut que tu partes pour réussir ta vie. Nous t'avons trouvé une place de femme de chambre à Versailles, chez la comtesse de Valmet. Montre-toi digne de cette dame. Tu vivras dans un somptueux manoir, très près du Roi. Sois heureuse d'une telle chance. Et sache une chose: nous ne sommes pas tes véritabless parents. C'est à Versailles que tu réussiras à retrouver les vrais.
Ce fût tout. Une calèche m'attendait dehors. Ma mère me tendit une malle en cuir en me signalant qu'il s'agissait de linge propre.
Le cocher fouetta les chevaux et nous partîmes pour une longue route. Le voyage fut abominablement ennuyeux. Je n'avais rien à faire, sinon soulever le mantelet pour admirer le paysage qui s'offrait à mes yeux.
Et puis, je regrettais Laure et Bérénice. Qu'allais-je devenir sans leur précieuse amitié?
Et mes vrais parents, qui étaient-ils? Pourquoi m'en parler seulement maintenant? Ce n'était donc pas de Bretagne que j'étais issue? Mais d'où, alors? Du Périgord, du Nord, de la Franche-Comté, du Vivarais? Un flot de questions me perturbait.
Enfin, la calèche s'arrêta devant un magnifique château qui me rappela les contes de mes six ans. J'aurai aimé qu'un valet se précipite pour abaisser le marchepied. Mais il est vrai que j'étais une future femme de chambre et qu'une femme de chambre ne doit pas être honorée.
Sur le palier de la porte se trouvait monsieur et madame de Valmet, deux demoiselles de compagnie et un gros chat blanc aux poils vaporeux.
Ma future maîtresse était très élégante. Sa jupe crème était rebrodée de pretintailles, de dentelle et de rubans. De lours diamants pendaient à ses oreilles. Son visage à l'ovale parfait était encadré de longues boucles brunes.
-Je suis heureuse de vous rencontrer, mademoiselle Carlay, me dit-elle avec un demi-sourire.
-Moi de même, madame, lui répondis-je en lui accordant une révérence.
-Vous allez devoir nettoyer mes appartements, qui comprennent le salon bleu, le salon des fleurs, une chambre, une antichambre, une bibliothèque et une garde-robe. Votre logis se trouve au grenier. C'est une soupente avec un lit, un coffre, une fenêtre et une cheminée.
-Merci, madame, remercai-je respectueusement.
-Sophie, donnez à cette demoiselle son uniforme, fit la comtesse.
-Comme il vous plaira, madame, répliqua la demoiselle de compagnie.
Je la suivis dans plusieurs salles.
Le luxe des pièces m'éblouit. Aux murs étaient accrochés de magnifiques tableaux, tapisseries et tentures. Les lustres étincelaient. Le mobilier était couvert de détails d'or et d'argent. Des tapis grandioses réchauffaient le sol.
Sophie m'emmena jusqu'à un petit débarras où étaient soigneusement pliés des costumes blancs.
-Le blanc est la couleur de monsieur et madame de Valmet, m'expliqua mon guide.
Ainsi, je revêtis un bonnet de laine blanc, une jupe assortie ainsi qu'un tablier clair. Je chaussais à mes pieds des mocassins marrons.
-Vous êtes parfaite. C'est exactement votre taille.
Dans le miroir, j'admirais le lin de ma tenue. Ce n'était qu'un simple uniforme de servante, mais pour une paysanne comme moi, il s'agissait d'une véritable merveille.
-Allez, mademoiselle. Regagnez vos tâches ménagères, m'ordonna la demoiselle de compagnie en me désignant une porte qui menait aux appartements de la comtesse.
Je m'appliquai de mon mieux à faire resplendir les pièces. Je dépoussiérai les vases en faïence, secouai les carreaux de soie formant les sofas, alignai les flacons de parfum de la comtesse, nettoyai le sol avec un balai, faisait luire les meubles grâce à un chiffon. Quand j'eus terminé, j'étais fière de moi et un peu orgueilleuse. Cependant, Rosine, une jeune fille qui était femme de chambre avec moi, dit:
-Tant qu'on ne te le dit pas, tu dois continuer.
-Mais j'ai déjà tout fait!
-Non. Regarde, certains vêtements de madame ne sont pas repliés. Tu n'as pas secoué les carreaux de l'antichambre. Et dans le salon des fleurs, le sol n'est pas balayé. C'est un travail à plein temps. Il y a toujours quelque chose à faire. C'est la comtesse qui le dit.
En soupirant, je me remis au travail. Après avoir rempli toutes les tâches que Rosine exigeait, j'entrepris de dépoussiérer la vitrine contenant le service à thé du salon bleu.
Plus tard, dans ma soupente, une servante vint m'apporter un bouillon et une tranche de pain noir.

Cette histoire est magnifique *_*